Abstract
Les choix d’une méthode de contraception masculine sont encore limités au retrait, à l’abstinence périodique, au préservatif et à la vasectomie. Ces méthodes ont été largement critiquées car elles sont soit non réversibles, invasives et coûteuses (vasectomie), soit inefficaces et dangereuses [1]. Les méthodes féminines se sont montrées plus fiables et plus efficaces, en particulier depuis l’introduction de la pilule féminine dans les années 1960. Néanmoins, 50 % des 1 million de conceptions quotidiennes sont encore des non désirées [2]. Àune époque de plaidoyers des gouvernements pour une diminution des taux de natalité dans la plupart des pays, et de changements observés dans les rôles sexuels traditionnels de la vie familiale, le développement et l’introduction d’une pilule contraceptive masculine, qui, de façon intéressante selon Manetti et Honig [3], a précédé la pilule féminine par des recherches sur les effets suppresseurs de la testosterone sur la spermatogenèse dès 1939, « […] est sûrement largement en retard »; d’autant plus que « les hommes aiment les plaisirs du sexe mais ne peuvent pas faire grand-chose pour contribuer à la tâche de planification familiale
Translated title of the contribution | Cultural psychosocial factors shaping attitudes towards the male contraceptive pill |
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Original language | French |
Title of host publication | La contraception masculine |
Publisher | Springer |
ISBN (Print) | 9782817803456, 9782817803463 |
DOIs | |
Publication status | Published - 2013 |